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Un chanteur de toutes les couleurs

EDF Route 66 : la presse

Hé les amis ! voici quelques nouveaux échos sur l'album qui est  paru début octobre, plutôt très bien accueilli dans l'ensemble. La plus récente : Une chronique parue dans le N° 143 du Cri du Coyote (hiver 2014) signée Serge Moulis. Vous remarquerez que nous sommes en bonn compagnie : Johnny Winter, Rory Callagher, excusez du peu !

EDF Route 66 : la presse

On ne va pas tarder à crier au génie... Ci dessous un nouvel article dans Le Peuple Breton, de Pierre Morvan, et dans Trad Mag signé Philippe Cousin.

 

 

EDF Route 66 : la presse
EDF Route 66 : la presse
EDF Route 66 : la presse

Sur le site http://jenolekolo.over-blog.com/ un article signé Daniel Labeyrie :

 

 

EWEN-DELAHAYE-FAVENNEC

 

« Route 66 »

 

Les revoilà, nos trois lascars, ils nous reviennent avec leur quatrième album particulièrement réussi. Nos trois bretons roulent leurs bosses déjà depuis fort longtemps mais quelle fraîcheur, quel enthousiasme, quelle joie de vivre.

 

Avec eux, la vie se savoure avec lucidité que ce soit à vélo de village en village « Onion Johnny » , en chantant dans les bars, les hangars, les chapiteaux, derrière les barreaux...

 

Il n'empêche qu'il faut appeler le « Chaman » pour retrouver les liens défaits qui nous éloignent du « vent de la plaine, des ruisseaux, des fontaines … ». Retournons « Dans le cœur de la baleine » pour retrouver les valeurs que nous avons oubliées.

 

La malheureuse « Madame Winchester », veuve de l'inventeur, recueille les fruits de la sinistre invention de son mari : pas étonnant que des hordes de fantômes lui mènent la vie dure !

 

La délicate reprise de « Mull of Kintyre » n'occulte pas la rage contre la disparition du bocage de « l'Amazonie jusqu'aux Landes Bretonnes ».

 

Les douze chansons habillées de nuées d'instruments acoustiques font de cet opus un antidote à la morosité ambiante .

 

Si le trio EDF passe par chez vous, allez les voir, je vous garantis que vos idées noires seront anéanties dès la première chanson.

D'autre part, je ne résiste pas, en ancien germaniste, à la tentation de vous transmettre un article ancien, mais savoureux, paru sur le site allemand breizh.de, et qui loue les qualités musicales de notre Trio. Je le mets en fin de file, allez voiur ci dessous. Je vous le traduirai dès que je trouve le temps.

COPIE D'UN ARTICLE PARU EN 2007 SUR LE SITE BREIZH.DE

 

Das ist ziemlich genial, was die drei Senioren der bretonischen Musikszene hier als Album "Tri Men" präsentieren. Zugegeben, wer kein Französisch versteht und wer noch nie in der Bretagne war, dem wird mancher Witz und die eine oder andere Anspielung entgehen. Aber die musikalische Qualität und Vielfalt der CD allein lohnt schon die Anschaffung. Melodiöses im Dreigesang der "tri men" und ausgetüftelte Arrangements, die immer auch viel Platz lassen für Anmerkungen und live-anmutende Einfügungen zwischen Folk, Chanson und Folk-Rock.

 

Die "drei Felsen", Urgestein der bretonischen Musik, deren Anfänge weit zurück in den 70er Jahren liegen, sind seit über 30 Jahren auf den Bühnen in der Bretagne präsent - und das kann man deutlich hören. Selbst das Studioalbum hat Live-Qualitäten, was die Darbietung sowie den sprachlichen und musikalischen Witz angeht.

 

Thematisch bewegen sich die 14 Lieder des Albums zwischen romantischen Erinnerungen, sozialkritischen Chansons und äußerst unterhaltsamen Titeln, die zum Teil gut abrocken.

 

"Vieux Frère", der Opener der CD gedenkt der vielen gemeinsamen und getrennten Wege, die Patrick Ewen, Gérard Delahaye und Melaine Favennec in der vergangenen Jahrzehnten bereits gegangen sind, während die drei in "Sous l'hangar" dem typisch bretonischen Tanzevent "fest-noz" ein Denkmal setzen. Gesellschaftskritisch widmen sie sich in "La prison de Pontanezen" dem Schicksal eines Jugendlichen, der für einen sinnlosen Raubmord im Gefängnis von Brest den Rest seines Lebens verbringen wird. Der einzige englische Titel des Albums ist das vertonte Gedicht eines der Weggefährten des Trios. "Identity" stammt aus der Feder des jüngst verstorbenen bretonischen Poeten Youenn Gwernig. Ein weiteres vertontes Gedicht folgt mit "Spered an tan" (l'esprit du feu), einem bretonischen Liebeslied.

 

Sehr persönlich erinnern sich Ewen, Delahaye und Favennec in "Les belles années 70" an die gemeinsame Jugend und an die Aufbruchsstimmung, die in ihrer Jugend nicht nur in der bretonischen Heimat herrschte. Aber all das ohne Wehmut:

"Et nous voici bientôt en 2010
Un peu moins jeunes mais toujours beaux et toujours vifs
On s'en va toujours de la Bretagne à la Galice
Le monde est si grand plein de parfums et plein d'épices..."


 

Dass die drei aber auch ungeheuer komisch und witzig-unterhaltsam sein können beweist nicht zuletzt "Sur le port de Concarneau". Knapp sieben Minuten lang beschreibebt das Trio die Fahrt zu einem Konzert in Concarneau im Süden (!) der Bretagne im Jahr 1973 und die diversen Schwierigkeiten, die sich ihnen und ihrem 2CV, besser bekannt als Ente dabei in den Weg stellten. Ich erwähne hier nur die immense Gebirgsfahrt über die 370 Meter hohen Monts d'Arrée. Sieben Minuten beste Unterhaltung und wer genug französisch versteht, der wird selbt bei mehrmaligem Anhören kaum aus dem Lachen kommen.

 

Auf "Langonna", eine bretonische Adaption des Klassikers "Gloria" von Van Morrison in bester Folkrock-Tradition folgt "A la guerre, à la guerre" von Melaine Favennec, das in poetischen Worten harsche Kritik übt an der Unmenschlichkeit des Krieges, ein Kommentar zur Aufarbeitung des Algerienkrieges, die derzeit in Frankreich stattfindet. Das Schicksal der afrikanischen Flüchtlinge, die in ihrer Verzweiflung versuchen, das Mittelmeer zu überqueren, weil sie sich in Europa eine bessere Zukunft erhoffen, besingt "A Lampedusa" von Gérard Delahaye.
Zu Ehren der bretonischen Pipebands, der bagadoù hat Melaine Favennec den Titel "Sonneurs" geschrieben und "Pollution sollution" schließlich schlägt mit typisch bretonisch-keltischem Humor die Lösung unserer Umweltprobleme vor:

"Lasst eure Autos stehen
Geht zu Fuß
Ich verkaufe euch Schuhe
Ich bin Schuster..."


 

Um Kindheits- und Jugenderinnerung und um die Probleme gehen zu lernen wiederum geht es in "Faut qu'il aille und sogar einen Bonustrack bietet das Album : "Ballazeux" ist ein Live-Mitschnitt von einem Konzert in St Gravé und wir hören im Kontakt mit dem Publikum. Ein nettes Bonbon, aber nicht wirklich von Interesse für ein größeres Publikum. Vielmehr ein Bonus für diejenigen, die bei einem der Konzerte selber dabei waren.

 

W.R.

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B
Nous avons eu le plaisir de vous voir à Mayenne. Melaine jouait d'un instrument autre que la guitare.<br /> J'ai oublié de lui demander en sortant le nom de cet instrument.<br /> Ainsi comment s'appel cet instrument dont la sonorité se rapproche du uillean pipe?<br /> Merci pour tout le bonheur que vous nous partagez
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G
C'est out simplement une cornemuse &quot;électronique&quot;, un shanter de pipe qui peut jouer toutes sortes de sons échantillonnés, de la cornemuse au uilean pipe, en passant par le small pipe : très pratique!
J
Salut les vieux Frères !!!!
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S
Quel bonheur votre album, à la fois léger et profond, alliant des sentiments, des idées, de l'humour, de l'amour, le temps qui passe pour nous tous, le temps qui continuent à passer dans vos vies riches et aussi notre Bretagne et ses racines qui font vos chansons, difficile de transcrire toutes ses sensations agréables, merci messieurs, que continue votre complicité sur scène (il y a quelques jours je vous applaudissais à Fougères et découvrais votre album) et dans vos vies, prenez soin de vous et pensez à boire... de l'eau sur scène. Merci pour ces sourires et bonheurs que vous nous apportez tout au long de vos chansons du nouvel album et des précédents Merci !
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G
Merci ! Je vais publier ces phrases sur ce blog !
A
J'ai hâte de vous entendre et de vous voir à Plougonvelin ! J'avoue que Route 66 tourne en boucle chez moi...un fan quoi!
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