Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Un chanteur de toutes les couleurs

Frande Irlande : un match nul !

Foot et chanson. Quel rapport ?

 

Il m'est arrivé, en regardant le Réal Madrid et son jeu à « une touche de balle », de comparer leur art à l'improvisation maîtrisée d'un orchestre de jazz, ou chaque soliste sert le groupe à merveille. L'harmonie de la création spontanée et de l'inventivité joyeuse semble auréoler la terre entière. Je suis loin d'être un fou de foot. Je regarde un match de temps en temps, les rendez vous au sommet en Ligue de Champions, ou quelques matches phares. Mais le plus souvent, soyons honnêtes, je m'ennuie un peu : j'attends 89 minutes que deux actions d'éclat nourrissent la minute restante.

 

Hier soir, on était loin des anges du Real : 120 minutes de misère, et à l'arrivée, un sombre bouquet final : les secondes éclatantes sont ternies par une main pas fair play du tout. Devant un orchestre national de ce niveau, alors que les solistes sont tous des bêtes de scène, de finesse et technique, j'aurais tendance à dire : »le chef est nul! ». Mais reconnaissons que les Irlandais jouaient comme des morts de faim. C'était facile pour eux, ils étaient au moins quatre de plus, normal qu'ils piquent tous les ballons !

 

Il y a eu sur Facebook création d'un groupe : « Pour que l'Irlande batte la France », et ça m'a posé question. Et voilà que soudain, juste avant le match, je me suis souvenu du Mondial 2008, et des conséquences de l'emballement populaire et médiatique. Allez donc faire un concert le soir où joue l'équipe de France ! Quelle galère ! Il faut jouer avant ou après, sinon on perd 50% de spectateurs ! Rage et frustration ! Du coup j'en arrivais à souhaiter la défaite du Onze français.

 

(Ici, une ode à Zidane prémonitoire, puisque enregistrée bien avant le coup de boule du mondial)

Oui mais...A Collinée, après un concert du Trio qui avait été avancé à 18 h, on s'est tous retrouvés au bistrot du bourg à 21h autour d'une bière à encourager nos héros bleus. Oui mais...A St Barthélémy d'Anjou, Michel Oger avait eu la bonne idée de placer un grand écran dans le parc, et après le spectacle, tout le monde allongé dans l'herbe et dans la tiède nuit tombante. Oui mais...Ce sentiment d'être tous ensemble en 98, une vraie France comme on la rêve en utopie, avec rien que des potes. Pour des émotions comme celles là, d'accord, on pourrait dire que je suis « trop français ». (Voir l'article sur « la Faridondaine »)

 

Mais hier soir...J'aurais préféré être Irlandais.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
<br /> Bien d'accord avec toi Gérard !... j'avais un peu honte à la fin du match ; Et puis, afin de tout de même bien dormir, je me suis dit que j'étais d'abord Breton (et fier de l'être)...<br /> Bretons/Irlandais... un peu cousins, non ?<br /> Alors j'ai bien dormi !<br /> <br /> <br />
Répondre