1 Juin 2010
A chacun ses petites marottes et ses obsessions intimes.
Voici une chanson après laquelle j'ai couru longtemps. Pas elle en particulier, mais sa forme, sa structure. Tout le monde connaît « Il y a un trou dans le seau, chère Elise, chère Elise » ou encore « Pourquoi la maison l'a brûlé, mon zami, pourquoi la maison l'a brûlé... » (au texte ouvertement raciste, mais que je chantais, gamin, sans aucune arrière-pensée). Ce sont des chansons qui tournent sur elles mêmes, et qu'on peut chanter à l'infini. Et depuis des années, j'ai essayé d'en faire sur ce modèle qui me fascine. J'en ai écrit une bonne douzaine, mais la façon de revenir au début était toujours artificielle et peu élégante. Et voici donc enfin « la danse de la pluie », qui répond à ce cahier des charges. Je me demande si j'ai déjà fait une chanson avec si peu de texte et tant de musique !
« De la source à la rivière, de la rivière à la mer, de la mer au nuage, du nuage à la source, maman m'a dit la danse de la pluie »
Elle a d'abord eu une version beaucoup plus rythmique, que je vous présenterai peut-être un de ces quatre, mais à la
longue, je la trouvais ennuyeuse. Celle ci évolue comme une jolie pluie d'été sur la savane.