17 Février 2013
Si vous êtes comme moi, et que vous n'aviez jamais entendu parler de C2C (prononcez Ci tou Ci) avant ces jours ci, voici une petite leçon de rattrapage.
et ensuite, la performance complète en live aux Victoires de la musique (parce que oui, au fait, ils ont eu la Victoire de l'album électro, c'est pour ça que j'en cause !)
Comme je n'ai pas d'autre point de comparaison je suis bluffé par la performance technique, vidéo et son. Ca ne suffit pas pour faire vivre une musique, c'est vrai. C'est à dix mille lieues de ce que j'écoute habituellement : je penche nettement vers le bois, les cordes, le contact avec la matière, un rapport charnel au cuivre, au souffle, qui crée "le son" d'un musicien. Ici, ce sont des machines, avec des préparations préalables, et dirigées à la main. Deux accords, trois si on veut et un développement très simple. Sauf que c'est fait pour danser, et ça a l'air de fonctionner. Pourtant il y a dans cette musique une mélancolie que je trouve assez émouvante. Ca me fait penser à un album de Bowie et Brian Eno : "Berlin", que j'ai beaucoup écouté vers la fin des années 70.
Mais je prends quand même un sacré coup de vieux. La dance, l'électro, David Guetta et consorts : je peux juste dire "ça ne me concerne pas", oui, mais ça concerne des millions de jeunes et là je sens le décrochage, un autre monde qui affleure, auquel j'ai à peine accès. T'es plus dans l'coup papa !
Mais allez, avec le Trio EDF on a tout ce qu'il faut pour se reconvertir...Le look, le swing, le coup de poignet (acquis au violon) pour scratcher, le sens de l'image et par dessus tout...La jeunesse! Quant au nom, il est parfait, non? (prononcez Aïe-Di-eF): on fonce !